RDV à 9h en haut du pont de Sauges (route de la Corniche, en face du n°6, 2024 St-Aubin-Sauges). La haie sera plantée aux lieu-dit « Chapons-dessous », à l’extrémité est du verger participatif (projet « RPT » soutenu par la Confédération et Pro Natura). L’objectif est d’améliorer la biodiversité locale, avec ce corridor biologique utile aux pollinisateurs et à la petite faune, qui servira aussi de gite et de couvert aux prédateurs utiles pour le verger ! Une belle diversité d’arbustes indigènes à découvrir !

Matériel : prendre bonnes chaussures, gants et si vous avez une pioche ou une bêche, un sécateur.

A croquer : nous nous occupons des boissons et d’une bonne soupe chaude. Merci d’avance d’agrémenter la pause avec une petite contribution salée ou sucrée !

Nous nous réjouissons particulièrement de ce projet, qui associera des bénévoles de différents horizons, en tout cas : notre groupe nature, Pro Natura, Ecoforum ; comme nous aurons bien besoin de bras (une centaine d’arbustes à planter, racines nues), n’hésitez pas à en parler autour de vous !

Pour des questions d’organisation merci de vous inscrire là : https://framadate.org/mVJVgBus1qeBuRtq

Alternative si pluie diluvienne : 15.11

La section neuchâteloise du CAS s’engage pour des sports de montagne durables et abordables. Cela passe par un équipement adéquat : vide ta cave ! Débarrasse-toi du surplus pour ne conserver que l’utile ! Ton surplus peut devenir l’essentiel de l’autre et permettre à d’autres de découvrir l’alpinisme à moindre coût tout en préservant nos ressources.

Inscris-toi pour réserver une table et donner une seconde vie à ton matériel, ou passe simplement à Peseux le 12 novembre 2025 : https://mountainwilderness.ch/fr/themen/marche-aux-puces-alpin/inscription-marche-aux-puces-alpin-neuchatel/

Journée de travail : 9-16h

Informations et inscription : antonin[point]jaquet[at]pronatura[point]ch

19h15 : Conférence donnée par Zegni Triki, Professeur assistant, Université de Neuchâtel

L’intelligence animale est un domaine de recherche en plein essor. Comprendre comment la structure du cerveau ainsi que les facteurs écologiques influencent la cognition est essentiel pour étudier l’évolution cognitive. Les poissons sont des sujets idéaux pour ce type d’investigation. À travers une série d’expériences menées sur différentes espèces de poissons, nous avons examiné comment la taille du groupe, la composition sociale et le statut social influencent les capacités cognitives et la morphologie cérébrale. Les résultats montrent que les expériences écologiques et sociales individuelles peuvent façonner le développement du cerveau et la cognition, contribuant ainsi à une meilleure compréhension de l’évolution du cerveau.

https://snsn.ch/fr/conferences

Informations et inscription : antonin[point]jaquet[at]pronatura[point]ch

19h15 : Conférence donnée par Iago Otero, Faculty of Geosciences and Environment

Qu’est-ce le changement transformateur et quelles options avons-nous pour parvenir à un monde juste et durable ? Cette conférence présentera les résultats principaux de l’Évaluation sur les changements transformateurs de l’IPBES : définition et théories du changement transformateur, rôle des visions de l’avenir, obstacles, stratégies et rôles pour tous les acteurs de la société. On montrera aussi des initiatives avec potentiel transformateur qui ont lieu dans le monde entier, ainsi que les facteurs qui expliquent leur succès.

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19h15 : Conférence donnée par Aixala Gaillard, doctorante à l’Université de Erlangen-Nuremberg en Allemagne

Le cycle de l’eau définit une part importante de la vie sur Terre. Les isotopes, de minuscules variations de masse de la molécule d’eau elle-même, forment un puissant outil pour comprendre les interactions entre les océans, les précipitations et l’eau souterraine sans recourir à des traceurs artificiels. Je présenterai les isotopes de l’eau et leurs applications à l’échelle locale ainsi que de nouvelles cartes qui permettent de visualiser le cycle de l’eau et bien d’autres phénomènes pour des pays ou des continents entiers! Le projet IsoGW que mon groupe coordonne en Allemagne servira d’exemple concret.

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19h15 : Conférence donnée par Daniel Cherix, professeur honoraire de l’Université de Lausanne

Depuis quelques années il ne se passe guère de mois, à l’exception de l’hiver où la presse ne s’intéresse pas à l’une ou l’autre espèce exotique envahissante. En dehors du moustique tigre ou du frelon asiatique que savons-nous de ces espèces parfois discrètes. Sur les 1300 espèces reconnues comme exotiques en Suisse, seules 197 sont reconnues comme invasives (Espèces exotiques en Suisse, OFEV, 2022). Malgré une stratégiede la Confédération sur la lutte contre les espèces exotiques envahissantes de 2016, nous sommes le plus souvent pris de vitesse ou alors sans technique de lutte efficace. Des exemples connus ou moins connus du monde animal seront présentés et discutés.

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19h15 : Conférence donnée par Olivier Pagan, Directeur du zoo de Bâle

Les jardins zoologiques du XXIᵉ siècle sont les acteurs d’un changement de paradigme flagrant. Il y a encore quelques décennies, ils collectionnaient des animaux, pour la plupart capturés dans la nature, afin de les montrer au public dans des cages. Les zoos modernes se consacrent désormais à l’hébergement d’animaux qu’ils reproduisent eux-mêmes, et à la gestion de populations d’espèces rares ou menacées, dans des enclos ouverts, grâce à une expertise d’ampleur inégalée. Le travail des zoos (ex situ) est intimement lié au travail de conservation sur le terrain (in situ). De nos jours, alors que tout le monde parle de protection de la nature, de biodiversité, de conservation et de gestion durable, les zoos apportent une contribution essentielle à la compréhension du monde vivant. Ils permettent au public, surtout celui éminemment urbain et très connecté au numérique, de découvrir les animaux «en live» et de mieux comprendre la vie sauvage. Et cela sans devoir voyager au bout du monde, mais quasiment sur son pas de porte.

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19h15 : Conférence donnée par Tamara El Hossny, université de Genève

Le Liban abrite l’un des gisements fossilifères les plus exceptionnels au monde : les Lagerstätten du Crétacé supérieur. Ces sites, notamment Haqel, Hjoula et En Nammoura, renferment des poissons fossiles d’une qualité de préservation remarquable. Cette conférence propose un voyage dans le temps à travers la diversité des espèces découvertes, les particularités géologiques de ces sites, les techniques modernes d’étude (préparation mécanique, chimique, virtuelle), et les approches de visualisation et d’analyse phylogénétique. Une plongée entre science et mémoire, illustrée d’images spectaculaires et d’anecdotes de terrain, pour faire parler ces témoins muets d’un monde disparu.

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19h15 : Conférence donnée par Julien Gressot, doctorant au laboratoire Temps-Fréquences

Fondé en 1858 pour soutenir l’industrie horlogère, l’Observatoire cantonal de Neuchâtel ne fut pas seulement un lieu de mesure du temps : il s’imposa rapidement comme un pôle de savoirs au cœur d’un territoire scientifique en développement. Sous la direction d’Adolphe Hirsch (1830–1901), l’Observatoire entretient des liens étroits avec la Société neuchâteloise des sciences naturelles, dont il devient un contributeur important. À travers ses interventions régulières, Hirsch fait de l’astronomie, de la géodésie, de la météorologie et de la métrologie des instruments d’affirmation intellectuelle autant que d’intégration locale. Cette communication interroge la nature de ces circulations entre observatoire et société savante, et montre comment, dans le contexte d’un canton périphérique, se construit une culture scientifique capable de peser sur les dynamiques nationales et internationales. Cette conférence explorera les stratégies déployées pour faire exister localement des disciplines globales, et éclaire la manière dont des institutions périphériques participent à la normalisation et à la circulation des savoirs au XIXe siècle.

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19h15 : Conférence donnée par Sylvain Hugel, Chargé de recherche CNRS à l’Institut des Neurosciences Cellulaires et Intégratives à Strasbourg

Grillons, sauterelles, criquets… Derrière leurs chants familiers se cache un monde complexe de signaux, d’interactions et d’adaptations. Les orthoptères utilisent le son pour séduire, se défendre, se reconnaître — autant de stratégies façonnées par l’évolution. Cette conférence propose une immersion dans l’univers sonore de ces insectes, illustrée par des enregistrements et des vidéos de terrain. En explorant les mécanismes de production et de détection du son, les dynamiques de communication, et leur sensibilité aux perturbations humaines, nous verrons comment ces petits musiciens nous aident à mieux comprendre l’évolution des espèces, les écosystèmes et les enjeux de leur préservation.

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